La vice-première ministre et la ministre de l’environnement, Grațiela Gavrilescu, a présenté lundi, le 21 janvier 2019, en séance plénière de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (commission ENVI) du Parlement européen, les priorités en matière l’environnement de la Présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne.
« Je suis persuadée que le dialogue et la collaboration que nous allons avoir nous permettront d’établir les efforts que nous devons faire, séparément et surtout ensemble, pour mener à bien les négociations sur des dossiers législatifs. En dépit du temps limité dont nous disposons pour ces négociations, je suis convaincue qu’ensemble nous allons identifier les meilleures solutions pour faire avancer l’agenda de l’UE », a transmis la vice-première ministre Gavrilescu aux eurodéputés membres de la Commission ENVI.
Après la présentation des priorités – le changement climatique, la biodiversité, le développement durable et la gestion des eaux – de l’évolution des principaux dossiers législatifs et non législatifs, tout comme des événements les plus importants que la Présidence organisera, les députés européens ont eu l’occasion d’adresser des questions ponctuelles.
Ceux-ci ont voulu apprendre plus de détails sur l’approche de la Présidence roumaine en ce qui concerne le changement climatique. Dans ce contexte, la ministre Grațiela Gavrilescu a mis en évidence l’intention de clore les négociations sur le dossier concernant les règles applicables aux émissions de CO2 des véhicules lourds neufs, de même qu’en ce qui concerne le nouveau Programme LIFE, le principal instrument de financement de l’UE dans le domaine de l’environnement et des mesures dans le domaine du changement climatique. Il a été question également de l’élaboration d’une vision commune de l’UE concernant la stratégie à long terme sur le changement climatique.
D’autres sujets d’intérêt soulevés par les députés européens présents ont porté sur la vision concernant la conservation de la biodiversité, la qualité de l’air, l’approche des perturbateurs endocriniens, l’évaluation du septième programme d’action pour l’environnement et les véhicules propres.
« Nous comptons sur votre appui pour mener à bon terme cette mission et nous comptons sur un dialogue direct avec chacun d’entre vous. Il est important de pouvoir clarifier directement tout aspect d’intérêt commun par rapport à l’agenda européen et de voir quelles seraient les solutions pour l’avancement de ceux-ci », a conclu la responsable roumaine.